Dans cet article sur un cas de violences conjugales, le journaliste attribue mécaniquement ces faits de maltraitance à des troubles psychiques. Dès le titre, il énonce un double diagnostic (!) définissant ainsi la personne responsable exclusivement à travers des troubles présumés, renforçant ainsi les clichés en vigueur (violence, peur ) associés à ces pathologies.
Pour donner plus d’intensité dramatique à la situation, il braque le projecteur sur le statut de la victime, handicapée, qui non seulement endure des coups, mais de plus se trouve être sans défense, puisqu’en fauteuil roulant …
♦Rappelons que selon l’OMS «35% des femmes, soit près d'1 femme sur 3, indiquent avoir été exposées à des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire intime ou de quelqu’un d’autre au cours de leur vie. Le plus souvent, cette violence est le fait du partenaire intime. Au niveau mondial, près du tiers (30%) des femmes qui ont eu des relations de couple signalent avoir subi une forme quelconque de violence physique et/ou sexuelle de la part de leur partenaire intime au cours de leur vie.» Ces partenaires étaient-ils «schizophrènes et/ou bipolaires» ? (https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/violence-against-women)
Pour donner plus d’intensité dramatique à la situation, il braque le projecteur sur le statut de la victime, handicapée, qui non seulement endure des coups, mais de plus se trouve être sans défense, puisqu’en fauteuil roulant …
♦Rappelons que selon l’OMS «35% des femmes, soit près d'1 femme sur 3, indiquent avoir été exposées à des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire intime ou de quelqu’un d’autre au cours de leur vie. Le plus souvent, cette violence est le fait du partenaire intime. Au niveau mondial, près du tiers (30%) des femmes qui ont eu des relations de couple signalent avoir subi une forme quelconque de violence physique et/ou sexuelle de la part de leur partenaire intime au cours de leur vie.» Ces partenaires étaient-ils «schizophrènes et/ou bipolaires» ? (https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/violence-against-women)
Dans le cas de ce fait divers, le journaliste a-t-il fait son travail d'information ?
♦N’oublions pas, la violence c’est de vivre avec un trouble psychique.
♦N’oublions pas, la violence c’est de vivre avec un trouble psychique.
Ecoutons le témoignage Cameron au sujet son expérience de la stigmatisation par les médias. Cameron est pair aidant au sein de l’association caritative australienne SANE, qui se mobilise pour améliorer le quotidien des personnes qui vivent avec des troubles psychiques.
A vos claviers ! Aidez les journalistes à ne pas abuser du mot schizophrénie !
A vos claviers ! Aidez les journalistes à ne pas abuser du mot schizophrénie !
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