Florent
« Si j’avais un message à faire passer, ce serait que rien n’est impossible même si tout est fragile. Quand on est au fond du trou, il faut avoir la confiance du doute. On ne va pas être bien, on va être dépressif mais même là, il faut voir plus loin et se dire : « tu vas t’en sortir ». Quand j’étais interné, je me répétais sans arrêt cette phrase pour la faire mienne, y croire et, déjà, être dans l’action. »
Isabelle
« Je pense, depuis toujours, qu’à tout problème il y a une solution. Si un médecin ou un psychiatre n’a pas de solution, c’est qu’il ne l’a pas encore trouvé. Quand j’ai constaté les limites de la psychiatrie, je suis allé chercher d’autres voies tout en tenant compte de l’avis des psychiatres, évidemment… Avec la psychologie, le bouddhisme, les magnétiseurs, la médecine traditionnelle. Petit à petit, je m’en suis sortie complètement. Je dirais qu’il faut cultiver une force intérieure de se dire : « je n’ai pas encore trouvé mais il y a une solution à tous les problèmes, il faut que je travaille sur moi et trouver les bonnes personnes pour m’aider à faire ce travail et guérir ». »
Gilles
« Je trouve dommage que dans les médias, à chaque fois qu’on parle d’un schizophrène, il s’agit d’une situation un peu extrême alors que je ne crois pas que les schizophrènes soient plus violents que l’ensemble de la population. Il faut en parler pour que les gens sachent ce que c’est. Les gens pensent qu’il s’agit de dédoublement de personnalité alors que ce n’est pas le cas. Cela ne me pose pas de problème d’en parler ni publiquement ni avec mes amis. »