Les médias ont un rôle essentiel à jouer pour promouvoir une idée plus juste de la schizophrénie et contribuer à sa déstigmatisation
Les Français sont demandeurs : le baromêtre IPSOS -Fondation Falret réalisé en 2016 révèle que 71% d’entre eux se jugent mal informés et sont prêts à changer de regard. 83% des sondés ne savent rien de ce qu’il convient de faire non seulement pour prévenir et reconnaître des maladies comme la schizophrénie, mais aussi pour y faire face quand elles surviennent. Un chiffre catastrophique, qu’aucun autre grand enjeu de santé publique ne connaît.
Avec 600 000 malades et entre 2 à 3 millions de personnes concernées en comptant les parents et l’entourage immédiat, tous les Français connaissent personnellement quelqu’un, souvent caché, qui est directement touché par le sujet.
Plusieurs recherches suggèrent que le grand public se fie aux médias comme source principale d’information sur la maladie mentale et le handicap psychique. Le discours médiatique, en tant que reflet et influenceur de l’opinion publique, joue donc un rôle structurant dans la possibilité d’une prise de conscience collective, d’une compréhension commune et juste de la pathologie, ainsi que d’une acceptation et intégration par l’opinion publique, elles-mêmes leviers essentiels pour la priorisation des actions des politiques publiques de recherche, de santé, et d’insertion sociale en faveur des malades.
Le collectif Schizophrénies s’est créé en 2015 pour permettre un changement de regard et de politique sur les schizophrénies, aidez-nous !
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